Suite à l'article précédent, la question qui m'a été posée est de savoir si les pellets disponibles pouvaient ou non répondre à la demande d'énergie. En effet, la biomasse sous forme de pellets semble être une excellente opportunité de diversifier notre mix énergétique tout en étant environnementalement intéressante. Mais où en sommes nous en chez nous?
Les pellets constituent une source d'énergie renouvelable. En effet, si on plante un arbre à la place de celui qui est coupé, ce dernier emmagasinera du dioxyde de carbone (CO2) durant sa croissance (un arbre est essentiellement constitué de carbone issu du CO2 [REF,REF2]. Lors de la combustion du bois, celle-ci émettra le CO2 emmagasiné. Cependant tout n'est pas aussi simple car le CO2 n'est pas la seule émission d'une combustion et surtout il faut considérer d'autres aspects...
Quel est l'impact environnemental (au sens large) du transport maritime?
D'un point de vue général, la consommation d’énergie primaire s’accompagne d’importantes émissions de gaz à effet de serre, dont le CO2, et de polluants atmosphériques qui sont nocifs tant pour l’environnement (augmentation de la température mondiale, eutrophisation des sols...) que pour la santé humaine (l’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 5 % de la population mondiale décède chaque année à cause de la pollution de l’air extérieur qui est largement due aux polluants issus de la combustion des énergies fossiles).
Dans le domaine du transport, le transport maritime est le plus économe en CO2 et représente environ 3% des émissions mondiales [REF]. En effet, ce transport génère deux fois moins d'émissions que le train par tonne transportée et par km alors qu'il produit jusqu'à 10 fois moins d'émissions de CO2 que le secteur routier [REF]. Mais le CO2 n'est que l'une des nombreuses émissions que génère ce secteur... En effet, selon l'organisation mondiale maritime, 50 000 morts seraient causées par le secteur maritime en Europe chaque année [REF] à cause des particules et des émissions de NOx et SOx.