L'état fédéral belge et les Universités francophones ont décidé de chauffer les bâtiments à 19 °C (au lieu de 20-22 °C) pour réduire leur consommation et donc la facture énergétique (et indirectement leur impact environnemental).
Outre le fait que l'impact sur la facture pourrait être au maximum de 5% (pour les bâtiments disposant d'une régulation) cela pourrait avoir d'autres conséquences...
On parle beaucoup de la qualité de l'air dans les locaux qui permet de limiter la propagation des virus (dont le CoVID fait partie). Quel est le lien avec le CO2 et la consommation d'énergie? J'essaye de faire le point dans cet article
Article "hors série" car il s'agit plus d'un listing de faits qu'une étude à proprement parler.
En commençant l'ébauche de cet article, j'ai évidemment pensé au titre de Stephan Eicher qui nous raconte que "Tout va mal, rien ne va bien". Même si je suis loin de penser que nous vivons dans un monde parfait et que nous avons du travail pour y arriver, le monde ne va quant même pas si mal...
Suite à l'article précédent, la question qui m'a été posée est de savoir si les pellets disponibles pouvaient ou non répondre à la demande d'énergie. En effet, la biomasse sous forme de pellets semble être une excellente opportunité de diversifier notre mix énergétique tout en étant environnementalement intéressante. Mais où en sommes nous en chez nous?
Les pellets constituent une source d'énergie renouvelable. En effet, si on plante un arbre à la place de celui qui est coupé, ce dernier emmagasinera du dioxyde de carbone (CO2) durant sa croissance (un arbre est essentiellement constitué de carbone issu du CO2 [REF,REF2]. Lors de la combustion du bois, celle-ci émettra le CO2 emmagasiné. Cependant tout n'est pas aussi simple car le CO2 n'est pas la seule émission d'une combustion et surtout il faut considérer d'autres aspects...